Ducati Monster 996 S4R

En 2009, après 3 ans passés sans moto, je décide de m'y remettre. Je cherche alors un roadster sportif, non caréné, afin de m'inciter à rouler moins vite. Mon choix se resteint très vite à 3 modèles :

• Buell DB9 ou DB12,
• Triomph Street Triple ou Speed Triple
• Ducati Monster

C'est à cette période que Harley Davidson annonce l'arrêt de Buell ! J'écarte donc Buell de l'équation. De toutes façons la DB9 était trop petite pour mon gabarit, et la DB12 hors budget, Pareil pour les Triomph…

C'est à ce moment que je tombe sur une annonce sur LBC pour une Ducati Monster 996 S4R, bleue à bande blanche, et c'est le coup de coeur ! La moto est à Lille, je vais la voir et repart avec dans la foulée…

C'est ma première Ducati, elle me fera quelques “blaguounettes” typiques des Ducati, comme :

• les amortisseurs de couple de la roue arrière qui se délogent et usinent le moyeu de roue,
• le maître-cylindre de frein qui se suicide (et Brembo refuse de fournir un kit de réfection, forçant à remplacer le MC complet !)
• les ampoules qui claquent plus vite les unes que les autres…

Bien entendu, c'est une Monster, il faut donc composer avec machine dépourvue de tout aspect pratique, malgré ça, cette moto est démoniaque, et on oublie à son guidon tous ses défauts :

• un train avant d'une précision diabolique ! Je n'avais jusque-là encore jamais éprouvé ça : la sensation de tenir l'axe de roue avant directement dans mes mains, un toucher tel que l'on resent dans ses mains le grain de la route !
• un moto hyper réactive, grâce à son empattement ultra court,
• un moteur gros comme ça ! et le son de la ligne Termignioni en rajoute encore…

Pourtant, de toutes les motos que j'ai possédé jusque là, c'est celle que je garderai le moins longtemps, puisque à peine un an après son acquisition, je l'échangerai contre sa successeure : la Ducati SBK 848 !